Historiquement réservée à une classe sociale bien déterminée, l’équitation a toujours été une passion qui plonge ses pratiquants dans un univers profond. Et si plusieurs pratiquent ce sport pour le fun, d’autres le font à titre professionnel. Entre l’équipement d’équitation, le matériel de protection du cheval et les protections du cavalier, ce dernier omet parfois l’essentiel : la vie d’un cheval pour en faire un champion de course. Pour arriver à avoir des résultats, le cheval doit mener une vie saine, stricte et bien organisée. Ceci nous mène à poser les questions suivantes : Comment vit un cheval de course ? Quels sont les entraînements nécessaires pour avoir les meilleures performances ? Et quelles sont les meilleures races de chevaux de course ?
Le cycle de vie d’un cheval de course
Le poulain, appelé aussi pouliche, a besoin généralement de 11 mois de gestation. Il nait durant les premiers six mois de l’année et reste dépendant de sa mère, tout au long de cette période, au niveau de la nutrition. Après le lait maternel, il commence petit à petit à s’habituer par l’herbe du pâturage, puis de l’avoine. Au bout du 18ème mois, le pouliche devient capable de passer au stade suivant, à savoir l’apprentissage avec son maître. En premier lieu, il commence à supporter le poids du cavalier avant de passer aux entraînements dans l’écurie de son entraîneur. Cette phase dure quelques mois avant la première apparition du cheval dans les courses officielles.
Les entrainements d’un cheval de course
Au début, le cheval doit passer par des exercices de préparation aux courses : pendant 8 à 10 mois, il reçoit des leçons de bonnes manières et des cours de gymnastique. Puis, il passe à l’entrainement pour renforcer son endurance qui est la plus importante faculté chez un poulain de course. Après, le cheval doit apprendre à écouter son entourage et devenir maniable de sorte à obéir aux consignes du cavalier. Lors de cette phase d’apprentissage profonde, l’entraîneur s’assure des protections du cheval pour le pousser au bout de ses capacités sans l’épuiser. Finalement, il sera possible d’exploiter le facteur de la vitesse qui s’avère être une qualité naturelle chez le cheval.
L’alimentation des chevaux
Comme chez les sportifs, le facteur qui fait la différence entre les chevaux de course est leur hygiène de vie, en l’occurrence leur alimentation. Dès ses premiers mois, le poulain doit suivre un programme nutritionnel prédéfini en parallèle du lait maternel pour former son estomac. L’alimentation doit être très précise et sélective avec des quantités à respecter et des types d’aliments assez particuliers, car le cheval est un animal sensible et sujet à des coliques. Il est obligatoire de commencer par le faire boire, après on peut lui donner les fourrages et finalement les céréales comme l’avoine ou l’orge.
Le cheval doit être nourri de 3 à 5 fois par jour avec des quantités limitées et précises à cause de la petite taille de son estomac qui ne dépasse pas les 15 litres. On peut ajouter également des compléments alimentaires chimiques, accompagnés des céréales, qu’on trouve dans le marché. Le programme nutritionnel revient toujours à l’entraîneur qui détermine les besoins du cheval.
Les races de chevaux de course
Plusieurs races de chevaux de course existent et à chacune une qualité particulière qui la met en valeur. La rapidité, l’endurance et l’origine sont les principaux caractères qui forment la base d’un bon cheval. Dans cet article, nous présenterons deux races, classées comme les meilleures pour participer à des courses :
Le Pur-Sang Anglais
Appelé maître du course, le Pur-Sang Anglais es née au XVIIIe siècle en Angleterre d’un croisement de chevaux orientaux et juments anglaises. Cette race est présentée comme la plus rapide d’où son apparition fréquente dans les principales courses internationales de vitesse. Le pur-sang Anglais est doté d’une beauté remarquable, avec une tête fine, des petites oreilles, des membres longs et une ossature rectangulaire. Et pour lui permettre de courir, il est obligatoire de l’inscrire au « stud-book » des pur-sang anglais.
L’AQPS
L’appellation AQPS regroupe en particulier deux types de chevaux : les demi-sang descendant des selles français et les arabes qui sont eux-mêmes divisés en trois catégories (les Arabes purs, les Anglo-arabes détenant de 25% à 50% de sang arabe et les anglo-arabes de complément, possédant moins de 25% de sang arabe). Ces chevaux sont adaptés pour courir au galop : ils sont moins précoces et moins rapides que le pur-sang anglais, mais dans les courses d’obstacles leur résistance est redoutable. L’Al Capone II, par exemple, est un AQPS qui a fait des miracles en battant les meilleurs Pur-Sang anglais tout au long de sa carrière durant laquelle il a remporté le Grand Steeple-Chase de Paris et sept fois son équivalent hivernal, le Prix La Haye Jousselin.
Equipement d’équitation : Ce qu’on trouve dans une sellerie en ligne
Si la vie d’un cheval de course est trop importante pour avoir de bons résultats lors des compétitions, la bonne préparation du cavalier est également nécessaire. En effet, se munir de l’équipement d’équitation adéquat est primordial pour monter un cheval. Si certains équipements sont facultatifs, le port d’autres est obligatoire.
Les protections du cavalier : La sécurité avant tout
La norme européenne EN1384 a obligé les cavaliers à porter un casque de protection pour assurer leur sécurité. De même pour le gilet que son port est obligatoire : on distingue entre le gilet dur et le gilet dorsal souple. Pour se protéger des frottements et risques de brûlure, le cavalier doit porter un pantalon d’équitation conçu spécialement pour supporter les conditions climatiques et l’intensité de l’équitation. De même pour les bottes et les gants qu’il faut privilégier de manière à se protéger des risques de chute tout en assurant le confort nécessaire pour pratiquer ce sport.
L’essentiel est donc de disposer de l’équipement du cavalier nécessaire pour se protéger contre les irritations et les conditions météorologiques capables de causer beaucoup de problèmes à l’équipe (cheval et cavalier) qui participe à la course.
Protection du cheval : Protéger les membres
Pour des motifs humains ou de performances sportives, il est obligatoire de protéger son cheval de tout type de blessures probables. Ceci dit qu’il faut opter pour un équipement d’équitation spécial pour protéger les membres du cheval, en l’occurrence sa couronne, ses tendons, son paturon et son boulet. Attention à ne pas acheter du matériel inadéquat avec la morphologie du cheval pour éviter qu’il perde de sa capacité lors des courses. Pour cela, il est recommandé d’opter pour :
- Les cloches pour couvrir le paturon et la couronne. Le modèle à scratch est souvent conseillé.
- Les bandes de polo : il s’agit de bandes de protection utilisées surtout pour les cheveux à peau sensible.
- Les guêtres sont recommandées pour protéger les tendons et les boulets du cheval, notamment lorsqu’il est amené à toucher les barres lors des sauts dans une course. On distingue entre les guêtres ouvertes (protège tendons) qui servent à amortir les contacts avec les obstacles et les guêtres fermées qui servent à couvrir le canon et une partie du boulet, notamment lors des exercices à haute intensité.
Le choix de l’équipement d’équitation doit respecter, non seulement le matériel nécessaire à la protection du cheval et de son cavalier, mais également la qualité de ces instruments de sécurité. Ainsi, passer par une sellerie en ligne comme Horse Prestige serait recommandée pour profiter des meilleurs coups en la matière.